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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 3
Nom de l'œuvre : Je vous rejoindrai quand il gèlera en Enfer! Nom du chapitre : Chapitre 3 : Les Gallions magiques
Écrit par Orube Chapitre publié le : 15/11/2011 à 08:05
Œuvre lue 27288 fois Dernière édition le : 15/11/2011 à 08:05
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Chapitre 3 : Les Gallions magiques






Neville ne dormit pas cette nuit-là, pas plus que les deux autres qui suivirent. Le visage obstinément tourné vers la fenêtre, il pesait le pour et le contre, cherchait une heure, un moyen de ne pas se faire remarquer.

Bien sûr, maintenant que Pré-au-Lard n’était plus sûr, la seule solution qu’il voyait était de retourner directement dans la Salle sur Demande, en donnant la date aux autres par le biais des faux Gallions, qu’à présent ils surveillaient sans doute. Comment faire pour les nouvelles personnes qui auraient souhaité se joindre à eux, cependant ? Les avertir eux aussi ? Ou bien attendre la prochaine réunion, pour avoir eu le temps d’en discuter avec tous les anciens membres ?

Le moment, aussi, posait problème. Une réunion ne pouvait guère avoir lieu qu’après le dîner. Donc, tous retourneraient plus tard que d’ordinaire dans leurs salles communes respectives. Plus ou moins groupés, toujours par le même chemin. Dans la mesure où le moindre mouvement des élèves était épié, plus qu’il ne l’avait jamais été depuis la deuxième année de Neville à Poudlard, lorsque la Chambre des Secrets avait été ouverte, ce n’était pas prudent.

Alors, que faire ? Essayer de trouver d’autres salles de classe, assez en retrait pour ne pas se faire remarquer des professeurs ? Mais il doutait qu’aucune d’entre elles ne soit ouverte. Il lui faudrait demander la clef à un professeur. Qui n’accepterait jamais sans justification. Il pouvait aussi la voler. Cela ne passerait certainement pas inaperçu. Il pouvait essayer Alohomora. Même s’il n’était pas certain d’arriver à effectuer ce sort correctement. Peut-être qu’il pouvait compter sur Ginny et Luna pour ça.

S’ils changeaient de salle, comment le faire savoir aux autres ? Les Gallions ne transmettaient que des chiffres, ils ne servaient qu’à connaître la date de la prochaine réunion prévue.

Neville enfouit sa tête dans son oreiller, agacé par tous ces problèmes de communication. Si seulement ils avaient simplement pu parler, sans peur de représailles… Mais non, justement. C’était parce que même cela, c’était impossible, qu’ils avaient décidé de regrouper une nouvelle fois tous les membres de l’Armée de Dumbledore.

« Arrête de t’énerver, s’ordonna-t-il. Réfléchis. Il doit bien y avoir un moyen… »

Et il reprenait tout son raisonnement depuis le début, s’attardant vainement sur certains problèmes en pensant pouvoir trouver comment les contourner, tournant en rond ainsi toute la nuit.






« Tu as une mine affreuse, Neville, lui fit remarquer Luna au matin.

-Pas dormi, grommela-t-il.

-Tu devrais aller te reposer à l’infirmerie, aujourd’hui, lui conseilla-t-elle. Depuis trois jours tu me répètes ça tous les matins.

-Et me mettre les professeurs à dos, pour qu’ils me posent plein de question sur la raison de mon absence ? Après, il faudra aussi que je leur explique la cause de mes insomnies… Je suis pas assez en forme pour leur mentir correctement », trancha Neville.

Ce fut une grossière erreur.






Le premier cours de Neville ce matin-là était Sortilèges. Ils étudiaient la théorie d’un sort plutôt compliqué, et tandis que Flitwick expliquait point par point les erreurs à éviter, Neville sentait son attention le quitter et ses yeux se fermer tous seuls. Il combattit sa somnolence un moment, abandonnant totalement le cours, puis, tout à coup, il vit le professeur au dessus de lui.

« Vous dormez, Mr Londubat, constata-t-il.

-Non, je ne… »

Il cligna des yeux, fort. Le visage du professeur était étrangement haut par rapport à lui. Il ne se rendit qu’au bout de quelques secondes qu’il avait glissé de sa chaise et était tombé par terre, sans même sentir quoi que ce soit. Autour de lui se mélangeait des murmures inquiets et moqueurs.

« J’avoue que c’est surprenant, poursuivit Flitwick. J’ai vu des générations de jeunes sorciers dormir sur leur table parce qu’ils considéraient que mon cours n’était pas leur priorité, d’autres ne simplement pas venir et raconter un quelconque mensonge à Mrs Pomfresh pour faire bonne mesure. Vous êtes le premier qui s’écroule dans mon cours comme s’il avait passé le dernier mois à étudier nuit et jour. »

Neville avait l’esprit trop embrumé pour déceler le sarcasme dans sa voix. Il se hissa tant bien que mal sur ses pieds et esquissa un geste pour se rasseoir, mais le professeur l’en empêcha.

« Non, Mr Londubat. Allez à l’infirmerie, et dès que vous serez capable de vous lever, vous viendrez me voir dans mon bureau. »

Le professeur Flitwick balaya la classe du regard.

« Mr Finnigan, accompagnez-le. Je préfère être certain qu’il arrive jusqu’à Mrs Pomfresh. »

Seamus se leva et sortit. Neville le suivit sans protester.

« Quelque chose cloche ? lui demanda Seamus quand il eût refermé la porte. D’abord, cette histoire bizarre par rapport à la Tête-de-Sanglier, où finalement tu n’es jamais venu, et maintenant tu as l’air de ne pas avoir dormi depuis des lustres. Je pensais que tu avais un truc important à me dire, ce week-end, ajouta-t-il d’un ton de reproche.

-Y’avait du monde dans le pub, répliqua Neville. On est parti avant qu’ils ne nous voient.

-’’On’’ ?

-Laisse tomber pour l’instant, lui commanda-t-il. Je t’en parlerai ce soir.

-Tu…

-Ce soir !! »

Neville avait parlé un peu trop fort. Seamus le considéra avec des yeux ronds. Jamais il n’avait vu son ami se mettre en colère d’une telle manière, sans aucune raison apparente.

« Ok. Au moins j’ai ma réponse, marmonna-t-il. Quelque chose cloche. »

Ils arrivèrent à l’entrée de l’infirmerie. Seamus ne se donna pas la peine d’entrer et fit demi-tour, sans un mot pour Neville. Ce dernier n’y prêta pas attention, sachant qu’une fois qu’ils auraient pu discuter dans le dortoir tout serait probablement réglé. Il aurait peut-être dû le faire plus tôt, cependant. Seamus risquait de lui en vouloir d’être le dernier mis au courant.

Neville entra. Mrs Pomfresh se dirigea aussitôt vers lui. Il n’y avait personne d’autre dans l’infirmerie. Peut-être parce qu’il était encore tôt.

« Le professeur Fliwick m’a renvoyé de cours parce que je dormais, lui apprit-il. Il m’a dit de venir me reposer ici. »

Mrs Pomfresh lui adressa un regard mi-étonné mi-dépréciateur, désigna un des lits et repartit chercher quelque chose dans l’armoire à pharmacie sans un mot.

Neville s’allongea et ramena les couvertures sur lui, mais maintenant qu’il ne tentait plus désespérément de fixer son attention sur autre chose que les problèmes qu’il rencontrait pour réunir l’AD, ceux-ci revinrent à la charge, et plus il essayait de les chasser pour réussir à prendre un peu de repos, moins il parvenait à s’en débarrasser. Mrs Pomfresh dût le voir se tourner et se retourner dans son lit pendant une vingtaine de minutes, car elle vint poser un verre d’eau sur sa table de chevet et lui donna une potion à l’odeur plutôt suspecte à boire. Il l’avala d’un trait : le goût n’était pas aussi horrible que le laissaient supposer l’aspect et l’odeur. Ensuite, il voulut attraper le verre d’eau, mais la dernière chose dont il eut conscience avant de sombrer, c’était que son bras alourdi de fatigue refusait de se mouvoir.






« … tombé… secondes… dormi… »

Neville entrouvrit les yeux. D’innombrables bougies étaient allumées : on devait être le soir. A travers les fenêtres, il ne pouvait rien voir tant il faisait noir. Quelle heure était-il ?

« Ah, vous vous réveillez enfin, Mr Londubat ! »

Il reconnut la voix du professeur McGonagall. Elle s’approcha de lui tandis qu’il s’asseyait et tentait de reprendre pieds dans la réalité.

« Le professeur Flitwick m’a rapporté ce qui s’était passé durant son cours. Je me suis dit qu’il serait plus raisonnable de venir vous voir directement, étant donné que vous aviez l’air de vouloir vous attarder…

-Vous comptez me mettre en retenue ? » interrogea Neville.

McGonagall haussa un sourcil et ne répondit pas. Au lieu de cela, elle lui demanda :

« Est-ce que vous allez bien, Mr Londubat ? »

Il fixa les yeux de son professeur. La question semblait sincère. Il pensa aux Carrow, à l’Armée de Dumbledore qui semblait ne jamais pouvoir refaire surface sans être d’office détectée et réprimée, à la balafre sur sa joue, aux bleus que Ginny et Luna avaient sur les bras et le visage à chaque sortie de cours de Dé… de Forces du Mal.

« Tout va bien, professeur. »






Neville regagna son dortoir. Quand il y entra, Seamus dormait déjà. Il jeta un coup d’œil à son réveil : une heure et demie du matin. Il se demanda s’il devait ou non réveiller Seamus, pour lui raconter ce qu’il avait promis de lui dire. Ce dernier devait l’avoir attendu jusque tard dans la soirée… Neville parvint à la conclusion qu’il valait mieux le laisser dormir un peu, et le réveiller plus tôt dans la matinée pour tout lui expliquer.

L’attente fut longue, une fois de plus. Ayant dormi du matin au soir, Neville n’avait plus sommeil dans l’immédiat, même s’il était quasiment sûr qu’il serait fatigué pendant les derniers cours de la journée, déréglé comme il l’était maintenant. Il s’affala de tout son long sur son lit, le visage enfouit dans son oreiller, savourant le vide dans sa tête. Sans l’avoir vraiment décidé, il se mit à fredonner une petite chanson, dont il ne se rappelait plus où il l’avait entendue pour la première fois. Cela remontait très loin dans son enfance, lui semblait-il. Peut-être que sa grand-mère la lui chantait autrefois. Ou bien peut-être même sa mère, avant que… Non, ne pas penser. Pour une fois que son esprit était délicieusement épargné de toute pensée désagréable, ne pas les y amener, pour rester ainsi le plus longtemps possible, paisible, reposé. Laisser la chanson tourner, retourner et tourner encore, en boucle dans sa tête.

Il se rendormit.






Seamus le réveilla à grand renfort de cris et en le secouant violemment.

« Debout, feignant ! Je t’ai attendu toute la soirée hier, tu dormais encore, tu ne t’es toujours pas assez reposé ? Allez, remue-toi, il fait jour, le soleil brille sur Poudlard et ses élèves, il est sept heures et demie, bientôt l’heure du petit déjeuner, puis les cours commenceront, on s’arme de courage pour aller voir Slughorn et ses chères potions, bouge-toi, vieux, ou on va être à la bourre !! siffla-t-il enfin.

-‘lut ‘mus, marmonna Neville. Désolé pour hier…

-Ok, ne t’inquiète pas, je comprends, on verra ça plus tard, là maintenant, dépêche-toi ! » ordonna-t-il.

Neville obéit, peu enjoué cependant. Si le cours de botanique était celui qu’il préférait, devoir, pour sa dernière année à Poudlard, le partager avec les Serpentards était toujours une épreuve. Lors des années précédentes, ce n’était déjà pas un plaisir, mais à présent que Rogue était devenu Directeur de Poudlard, ils étaient devenus tout bonnement infects. Dès que l’occasion se présentait, ils n’oubliaient pas de rappeler à tout un chacun l’importance du statut de sang, et à présent que les nés-moldus ne pouvaient plus assister aux cours, asseyaient la supériorité des Sang-Purs sur les Sang-Mêlés (bien que, Neville le remarqua, ceux qui faisaient ce genre de réflexions faisaient très souvent eux-mêmes partie de la seconde catégorie) et se demandait à voix haute quand le Ministère aurait enfin la bonne idée de décider de répartir les élèves dans des classes différentes selon la « pureté » de leur ascendance. Neville eut envie de vomir à l’idée de ne plus partager tous ces cours qu’avec un tas d’imbéciles se
croyant supérieurs parce que leurs parents et leurs grands-parents étaient tous des sorciers. Heureusement que tous les Sang-Purs n’étaient pas comme ça. Les jumelles Patil, par exemple, n’hésitaient jamais à remettre vertement en place un Serpentard un peu trop impertinent, Padma profitant pour cela de son statut de Préfète-en-Chef. Quand à lui, bien sûr, c’était un peu différent. Il avait toujours été le dernier en cours, le plus lent, celui dont les autres se moquaient, si bien certains élèves ne soupçonnaient même pas qu’il était lui aussi de sang pur. Un élève de Serpentard l’avait pris une fois comme exemple en parlant des Sang-Mêlés. Neville l’avait laissé faire en silence, un léger sourire aux lèvres. Il ne se sentait pas le plus ridicule de tous, à présent, et de loin.






La journée s’écoula, aussi longue et pénible que toutes les autres depuis le début de l’année scolaire. Au dîner, Neville s’assit à côté de Seamus, et lui dit, l’air de rien :

« Je me dépêche de manger, comme on a pas mal de devoirs à faire… »

Seamus l’imita ; dix minutes plus tard ils avaient terminé et remontaient ensemble les nombreux escaliers vers la salle commune, discutant innocemment de tout et de rien. Leur conversation s’arrêta net, dès lors qu’ils franchirent la porte de leur dortoir.

« Raconte, réclama Seamus.

-Avec Ginny et Luna, on a décidé de faire quelque chose pour se débarrasser des Carrow.

-Vous pensez vraiment pouvoir les faire partir de Poudlard ? »

Seamus ouvrit de grands yeux plein d’espoir, mais Neville secoua la tête.

« Non, je ne pense pas… Ce serait plutôt… Faire en sorte que leurs cours soient un peu moins horribles… Leur faire savoir qu’on n’est pas d’accord, et les forcer à nous écouter, je ne sais pas comment… »

Tandis qu’il étalait toutes ses pensées, il se rendit compte que ce qu’il souhaitait (le départ pur et simple des Carrow) était impossible à réaliser, ils n’en avaient pas les moyens et tout ce qu’ils pourraient faire ne changerait pas le fait qu’ils auraient toujours tous les pouvoirs à Poudlard, à présent.

« Qu’est-ce que vous comptez faire concrètement ? lui demanda Seamus.

-Commencer par réunir l’AD. Et voir avec tout le monde, à ce moment-là, ce qu’on peut vraiment faire.

-Quand ça ?

-Je ne sais pas… La question, c’est plutôt comment mettre tout le monde au courant.

-Ça paraît évident, non ? lui fit remarquer Seamus. Il suffit d’utiliser les Gallions d’Hermione. Je suis sûr que tout le monde les a encore.

-Et si ce n’est pas le cas ?

-Il faut bien commencer quelque part, riposta-t-il. Même si tout le monde ne vient pas, au moins certains seront au courant de se qui se passe, pas vrai ? Ce sera déjà un début.

-Si jamais on se fait pincer ?

-On croirait entendre Hermione, grinça-t-il. Qui ne tente rien n’a rien. Si tu as eu cette idée, ou en tout cas si tu y réfléchis, ça veut dire que tu ne veux pas rester là à rien faire ! Moi non plus d’ailleurs ! Alors n’ait pas peur de prendre des risques, pour une fois !

-Je pense aux autres, aussi, se défendit Neville. Eux aussi, ils pourraient être punis.

-Et alors ? Ils le savent, pas vrai ? Ils sont grands, ils décideront eux-mêmes de ce qu’ils veulent faire. Ne te prend pas la tête pour les mauvaises raisons, Neville. »

C’était plus facile à dire qu’à faire, mais Neville décida d’appliquer ce que lui disait Seamus sans se poser plus de questions, tant qu’il en avait le courage. C’était risqué, mais c’était la seule solution qu’il avait.

Il prit son propre Gallion, agita sa baguette et murmura une date qui lui semblait convenir : le premier Mardi d’Octobre, à partir de sept heures le soir. Il n’avait jamais fait ça auparavant, et il fut soulagé de constater à quel point c’était facile. Hermione avait déjà fait le plus dur du travail : créer un moyen de communication pratique et discret. Grâce à elle, en une dizaine de secondes, la première réunion était fixée.

Neville sentit un poids immense disparaître de sur son cœur.






« Je ne peux pas. »

Neville manqua de hurler.

« Tu te fiches de moi, c’est ça ?

-J’ai un entraînement de Quidditch ce soir-là, se défendit Ginny. Je suis capitaine. Je ne peux pas tout bêtement balancer : ’’Eh oh, c’est moi, désolée, je ne serai pas là, j’ai rendez-vous avec des amis !’’. »

Elle lui lança un regard buté, avant de poursuivre :

« C’est ta faute. Si tu m’en avais parlé avant de lancer l’information à tout le monde, j’aurais pu programmer l’entraînement un autre jour ! Ou bien te dire que ce n’était pas possible !

-Pas possible, pas possible… Y’a un truc qui ne tourne pas rond chez toi, ou quoi ?! rugit Neville. Tu as l’air d’oublier de quoi on parle ! Qu’est-ce qui est le plus important ? Ton stupide entraînement de Quidditch ou soutenir Harry ? »

Il avait volontairement utilisé cet argument pour la blesser et le regretta aussitôt.

Ginny le toisa un moment, à la fois surprise de son emportement et vexée de ce qu’il avait osé lui dire. Cependant elle ne répliqua pas, se contenta de ramasser ses parchemins, de les fourrer sans ménagement dans son sac. Elle tourna le dos à Neville et lui dit :

« Ok, je vais décaler l’entraînement de Quidditch, quels que soient les excuses que je doive inventer pour ça. Mais ne viens pas te plaindre si ça paraît bizarre aux professeurs. »

Elle disparut dans les escaliers, et Neville aurait pu jurer avoir entendu un sanglot dans ses dernière paroles.

Il saisit violemment le devoir d’Etudes des Moldus qu’il avait commencé à écrire, le déchira et jeta les morceaux de papier dans la cheminée. Voir les mots mensongers et insultants être réduits en cendres en quelques secondes ne lui apporta pas le réconfort qu’il aurait souhaité.





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