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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 19
Nom de l'œuvre : Je vous rejoindrai quand il gèlera en Enfer! Nom du chapitre : Chapitre 19 : Proche de tout
Écrit par Orube Chapitre publié le : 18/11/2011 à 11:34
Œuvre lue 27279 fois Dernière édition le : 18/11/2011 à 11:34
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Chapitre 19 : Proche de tout






Neville se réveilla tandis que le soleil, dont les rayons illuminaient la pièce, semblait déjà haut. Il avait dormi à même la pierre gelée du château, et si ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait, son dos protestait toujours avec la même vigueur contre ce traitement.

« Je risque d’être obligé de recommencer encore quelques nuits… songea Neville. Si seulement j’avais même juste un grand drap pour me faire un couchage… »

Il se leva tant bien que mal, puis, distinguant ce qui se trouvait à présent devant lui, il n’en cru pas ses yeux.

Un hamac, assortit d’une couverture.

La Salle peut me fournir n’importe quoi même quand je suis déjà dedans ? réalisa Neville, ahuri.

Un bruit imprévu et menaçant le tira de cette réflexion : la porte de la salle venait de s’ouvrir derrière lui. Il se retourna brusquement, baguette brandie. Heureusement, ce n’était que Seamus.

« Imbécile… souffla Neville. Tu n’imagines pas à quel point tu m’as fait peur…

-A ce point ? rit-il.

-Comment tu as pu entrer ?

-Pas dur. Je suis passé trois fois devant la salle en pensant que j’avais absolument besoin de te voir. »

Neville hocha la tête, puis sursauta :

« Et si les Carrow font pareil ?!

-Hmm… Qu’est-ce que tu as souhaité quand la Salle est apparue ? »

Neville fit un effort pour s’en souvenir le plus précisément possible. Alors, il lâcha, à moitié soulagé seulement :

« Je voulais un endroit où je serais à l’abri des Carrow.

-Alors, normalement, ils ne devraient pas pouvoir entrer, raisonna Seamus. De toute façon, je ne suis même pas sûr qu’ils sachent que cette salle existe.

-Pourquoi tu voulais me voir, au fait ? s’enquit Neville.

-En fait, je voulais surtout me cacher aussi. »

Seamus désigna son visage, et Neville réalisa que celui-ci comportaient de nouvelles blessures, qu’il n’avait pas vues de prime abord tant son visage demeuré marqué, à force de coups.

« Amycus n’a pas franchement aimé que tu leur échappes, hier, alors il a essayé de m’interroger, en cours, cet après-midi.

-Il est déjà si tard ? s’étonna Neville.

-Oui, vieux, mais je ne t’en veux pas, j’ai pris l’habitude de te voir dormir pendant des jours et des jours, au bout d’un moment, ironisa Seamus. Sinon, pour en revenir à ce que je disais, ça s’est plutôt mal terminé parce que j’ai riposté. Il devenait vraiment mauvais, alors j’ai préféré prendre la poudre d’escampette, tu vois ? Et comme je savais où te chercher, je suis arrivé ici avant qu’il ne me rattrape. Mais heureusement que la porte s’est ouverte. Je ne savais pas trop comment elle allait réagir… Si elle ne l’avait pas fait, Amycus m’aurait sans doute achevé. »

Neville n’osa rien répondre. Les Carrow avaient changé de stratégie, depuis les vacances. Sans doute avaient-ils compris que la seule manière de les faire taire, à présent, serait de se débarrasser définitivement d’eux. Azkaban, la mort, Neveille ne savait pas trop ce qui les attendait au dehors, mais il savait qu’il valait mieux rester caché pour le moment, en tout cas.

Son estomac émit un long grognement.

« Tu n’as rien mangé depuis hier ?

-Midi, confirma Neville. Je n’étais pas encore descendu, hier soir, quand j’ai eu le message. Tu n’as rien sur toi, je suppose ?

-Penses-tu. Je me balade toujours avec un garde-manger sur le dos. »

Les deux garçons s’assirent. Un deuxième hamac était apparu.

« Tu penses que quelqu’un pensera à nous ?

-Bizarrement, ça m’étonnerait. Ce n’est pas la première chose à laquelle j’ai pensé, personnellement. »

Le ventre de Neville protesta à nouveau, mais il n’y avait que Seamus pour l’entendre.

« De toute façon, il ne vaut mieux pas pour nous que les autres viennent traîner dans le coin.

-Non, fit-t-il d’un ton clairement ironique. Ils pourraient nous sauver d’une mort stupide.

-On sera sortis de l’école avant de mourir de faim, Neville, grinça Seamus.

-D’accord, mais explique-moi comment sortir, avant d’affirmer ça en étant si sûr de toi.

-Ben… »

Seamus commença à réfléchir.






Le lendemain midi, il n’avait pas avancé d’un pouce dans sa réflexion. Neville commençait à se sentir faible. Chaque fois que le prenait l’envie folle de se lever, il devait d’abord combattre la nuée d’étoiles qui venaient lui boucher la vue.

« On va pas tenir comme ça longtemps », trancha-t-il avec mauvaise humeur.

Puis, levant la tête vers le plafond, il s’écria avec mauvaise humeur :

« J’ai faim !! »

Rien ne se produisit.

« C’est la cinquième fois que tu essaies, Neville. Rend-toi à l’évidence, la salle ne nous donnera rien à manger. »

Seamus restait allongé, n’ayant rien d’autre à faire, et économisant ainsi son énergie.

« J’ai besoin de quelque chose à manger ! »

Dans son désespoir, Neville se leva retomber dans son hamac.

« Ne te fatigues pas pour rien. »

En disant cela, Seamus avait levé les yeux vers son ami, et derrière lui, il remarqua quelque chose qu’il n’avait pas vu avant.

« Nev’… Ce tableau, il était là, avant ? »

Neville tourna les yeux dans la direction que lui indiquait son ami. Il y avait là, effectivement, un tableau, quasiment vide, mais dans lequel il lui sembla distinguer un mouvement. Prenant son courage à deux mains, il se leva à nouveau et s’approcha de la toile.

« Seamus… »

Neville ne quittait plus le fond du paysage représenté du regard.

Quelqu’un venait. S’approchait, petit à petit. Neville avait déjà vu les personnages des tableaux de Poudlard se rendre visite entre eux, mais jamais il ne les avait se mouvoir ainsi. Et pourtant, au bout de quelques secondes, il fut face à une jeune fille à la belle chevelure blonde et au visage joliment dessiné. Elle lui tendit la main.

Il la prit.

« Nev’ ?! »

Seamus sauta sur ses pieds, mais trop tard.

Neville avait disparu à travers la toile.






Il traversa un tunnel qui lui sembla interminable. La jeune fille du tableau avait disparu, mais il avait comme l’intuition qui fallait qu’il suive la direction qu’elle lui avait indiquée.

Il marcha pendant une dizaine de minutes, parfois à tâtons, croyant de tout son cœur qu’à un moment, enfin, il découvrirait au bout du chemin quelque chose de bon.

Ce fut le cas.

Neville tomba nez-à-nez avec une porte de bois, apparemment légère. Il la poussa, et atterrit dans une pièce qu’il mit quelques secondes à identifier.

« C’est… »

Une voix bourrue l’interrompit.

« Ariana m’avait dit que tu viendrais. Tu as besoin de nourriture, à ce qu’il paraît. »

Neville se tourna brusquement pour faire face à un homme qu’il reconnut soudain comme étant le tenancier de la Tête-de-Sanglier.

« Où est-ce qu’on est ?!

-Dans mon bar, tient, bougonna l’homme avec une espèce de rire étrange. Ça te va bien de demander ça, toi qui arrive d’un coup chez moi, sans t’annoncer.

-Ah… Excusez-moi, dit Neville. Je ne savais pas où j’allais… J’étais à Poudlard, et cette fille dans le tableau m’a montré le chemin.

-Je sais. Elle m’a dit qu’elle allait te chercher. Personnellement, je n’avais rien contre, alors je l’ai laissée faire. Bon, tu viens, oui ou non ? Le repas ne va pas se faire tout seul. Vous êtes combien, là-dedans ?

-Euh… deux. »

Neville renonça à demander des explications supplémentaires. Comment cet homme pouvait-il savoir que Seamus et lui étaient coincés à Poudlard, sans pouvoir se rendre dans la Grande Salle comme tous les autres pour manger ?

Mais en observant l’homme plus attentivement, dans ses manières et sa façon de parler, Neville pensa que sans doute, il n’en savait rien et se fichait bien de comprendre.

« Comment vous vous appelez ?

-Abelforth.

-Enchanté. Moi c’est…

-Oui, oui, je sais, coupa Abelforth. Londubat. Tu as bien l’allure de ton père. »

Neville sourit, et ajouta :

« Je m’appelle Neville. »






« Neville, je ne te l’ai jamais dis avant, mais je t’aime ! »

Seamus se jeta sur les sandwiches que Neville venait de ramener de chez Abelforth. Il entreprit, la bouche pleine, de raconter à son ami comment il avait rencontré l’homme, et ce qu’ils s’étaient dit.

« Mais, ce type, pourquoi il nous aide ? Après tout, il s’en fiche bien, de nous…

-Peut-être pas au point de nous laisser mourir de faim, rétorqua Neville. Et puis, il connaissait mon père.

-Ah bon ? »

Les deux garçons continuèrent de se gaver, pour composer tout le temps qu’ils avaient passé sans rien pouvoir avaler. Neville était tellement concentré sur la sensation délicieuse de son estomac qui se remplissait qu’il ne sentit qu’à la fin du repas que son faux Gallion était devenu brûlant. Il le sortit et lut à haute voix :

« Ici Luna en sécurité quelles nouvelles »

Il échangea un regard surpris avec Seamus.

« C’est elle ?! s’exclama ce dernier. Elle va bien ?

-Apparemment ! s’entendit répondre Neville d’un ton enjoué. Attend, je lui réponds… »

Il prit sa baguette et composa le message suivant :

« Toujours Salle Demande Seamus aussi et toi »

Ce à quoi il reçut :

« Chez amis vu Harry sauvée »

Neville n’eut pas le temps de réagir et encore moins de répondre, car le message changea aussitôt :

« Changer sort Gallion gens en fuite recevoir »

« Tu as fait ça »

« Oui réussi même si dur nouvelles Harry »

« Plus avec toi »

« Non parti donne nouvelles si vient Poudlard »

« Promis »

L’échange s’arrêta là, mais Neville continuait de contempler son Gallion comme s’il n’en croyait pas ses yeux.

« Luna va bien, répéta-t-il bêtement. Elle a vu Harry. C’est lui qui l’a sauvée. »

Seamus lui renvoya le même regard éberlué.

« Il n’est pas en fuite. »






« Vite, Parvati, vite ! »

Neville et Seamus lui tendaient les bras à travers l’encadrement de la porte : elle s’en saisit et ils l’attirèrent dans la pièce avant de refermer aussitôt la porte.

La jeune fille se laissa tomber au milieu de la salle, à bout de souffle.

« J’ai bien cru… que j’étais fichue, haleta-t-elle.

-Ça va ?

-Oui… Ils n’ont pas eu le temps de me faire quoi que ce soit.

-Qu’est-ce qui se passe, dehors ? s’enquit Neville, inquiet.

-Je crois… qu’ils ont décidé de s’en prendre à tous les membres de l’AD. En tout cas, tous ceux qu’ils soupçonnent. Mais comme ils ne se trompent pas… Ils n’arrêtent pas de nous harceler, Lavande et moi, en cours. Et selon Padma, c’est pareil pour les Serdaigles. Ils veulent nous faire taire.

-Qu’est-ce que tu as fait, pour qu’ils te poursuivent comme ça ? interrogea Seamus.

-J’ai insulté Alecto quand elle m’a demandé de répéter après elle que les Moldus étaient des êtres inférieurs. »

Les trois adolescents se regardèrent, sans échanger un mot de plus. Derrière eux, un troisième hamac était apparu.

« Repose-toi un peu, conseilla Neville. Je vais aller nous chercher de quoi manger d’ici une petite heure.

-Merci… Je crois que je vais commencer par prendre une douche. Ça me détendra un peu. »

Les deux garçons se tournèrent l’un vers l’autre, interdits.

« Quoi ? demanda Parvati, s’apercevant de leurs expressions respectives.

-Eh bien, la vérité, c’est que… »

Neville lui expliqua tant bien que mal, en prenant toutes les précautions nécessaires, qu’ils n’avaient pas de salle de bain.

Parvati demeura un moment stoïque, avant de demander, toujours en gardant un ton neutre :

« Mais, les garçons… Depuis combien de temps vous ne vous êtes pas lavés ? »

Seamus, au lieu de répondre, commença à compter sur ses doigts, et Parvati esquissa une grimace dégoûtée.






Parvati avait malheureusement raison lorsqu’elle disait que les Carrow avaient décidé de harceler les membres de l’AD jusqu’à les rendre inoffensifs, quel que soit le moyen nécessaire pour y parvenir. C’est ainsi qu’ils virent au fil des jours les arrivées successives de tous les membres, ou presque. Certains semblaient avoir échappé aux mailles du filet, sans doute grâce à leur discrétion mais aussi peut-être, et Neville eut pitié d’eux, parce qu’ils avaient cédé au chantage d’Amycus et avaient accepté de jeter Doloris sur les élèves punis, quelle que soit la douleur qu’ils s’infligeaient eux-mêmes en le faisant.

Le court séjour que Neville s’était d’abord imaginé s’était transformé en une bonne dizaine de jours, et il y avait tant de monde à présent dans la Salle sur Demande qu’il avait l’impression d’assister en permanence à une réunion de l’Armée de Dumbledore.

« Il y a une émission de Potterveille, ce soir, annonça Ernie à un moment. Quelqu’un a le mot de passe ?

-C’est « Kingsley », cette semaine. »

Ernie hocha la tête en remerciement et tapota la radio en prononçant le mot de passe.

« …Bonsoir, chers auditeurs, ici Rivière, comme toujours j’animerai Potterveille, la seule radio véritable ! Ce soir, je suis en compagnie de Révérend, employé de Gringotts, qui a une nouvelle très importante à annoncer à la communauté des sorciers. A vous, Révérend !

-Bonsoir. En effet, je tiens à vous faire part d’une information qui sera tenue secrète dans tous les autres médias en ce qu’elle nous redonne de l’espoir à tous : aujourd’hui, quelque chose d’incroyable s’est produit à Gringotts. Des voleurs s’y sont introduits, et non pas dans n’importe lequel des coffres : il s’agissait de celui des Lestranges.

-J’entends bien, fit Lee, qu’il faut vraiment être fou pour essayer de voler quelque chose à Gringotts, mais en quoi est-ce vraiment une information capitale ?

-Il s’avère que les voleurs sont effectivement arrivés à leurs fins. Avec les très nombreux sortilèges qui protégeaient ce coffre, nous n’avons pas encore réussi à déterminer ce dont ils se sont emparés. Mais ce qui est réellement incroyable, c’est que ces voleurs ont prit la fuite, avec leur butin, sur le dos d’un dragon, sans que personne ne parvienne à les arrêter. Et j’ai gardé le meilleur pour la fin : selon vous, qui sont ces voleurs ?

-Dites toujours ? interrogea Lee, l’air vaguement intéressé tout d’un coup.

-Et bien, j’ai l’honneur d’annoncer à tous ceux qui nous écoutent que selon nos sources, que je crois plus que fiables, il s’agirait de Potter en personne, accompagné de deux complices ! »

Un lourd silence tomba à la radio et dans la Salle sur Demande, avant d’être rompue par des rugissements de joie de part et d’autres.

« Il est VIVANT !

-Harry va bien !

-Il s’est enfui sur un dragon ! renchérit Seamus

-Doucement, tenta Ernie malgré son sourire. On n’est pas sûrs que ce soit vrai. »

Mais absolument personne autour de lui ne l’écoutait. Tous étaient plongés dans l’ivresse du moment.

Comme une lueur d’espoir supplémentaire, Lee n’égrena cette fois-là aucune liste de noms.






Plus tard dans la soirée, alors que tous fêtaient dignement l’évènement avec ce qu’Abelforth avaient pu leur offrir, Terry s’engouffra à toute vitesse dans la Salle, transpirant à grosses goûtes et le souffle court. Neville remarqua des traces de coups sur son visage, et vint vers lui.

« Je ne pensais pas que les Carrow te perceraient à jour.

-J’ai un peu saboté ma couverture, rigola Terry. Ouille… Non, laisse ça, s’il te plaît, ça ira. Amycus s’est juste un peu énervé.

-Qu’est-ce que tu as fait ? demanda Michael, une note de fierté dans la voix.

-Vous avez entendu Potterveille, ce soir ? »

Tous levèrent leurs verres de Bièraubeurre et de Whisky Pur Feu en guise de réponse. Le visage de Terry se fendit d’un large sourire.

« Je l’ai annoncé dans la Grande Salle, en amplifiant ma voix, se vanta-t-il. Je savais que ce sort me servirait à quelque chose, un jour. »

La salle toute entière l’acclama, et Michael se hâta de servir un verre de Whisky Pur Feu au héros de la soirée.






Le lendemain soir, le calme était revenu. L’espoir demeurait dans leurs esprits, mais pour le moment, Neville et les autres étaient obligés d’attendre, sans jamais sortir, que quelque chose se passe. Parfois, il repensait à Zacharias et se demandait s’il continuait, dehors, leur action, sans trop y croire.

Pendant qu’il observait, dans un coin, Padma et Terry parler à voix basse, il entendit qu’on l’appelait.

« Neville… ? »

Ce n’était pas une voix qu’il connaissait bien, il fut donc surpris. Mais son nom résonna de nouveau dans ces oreilles, et il se tourna vers le tableau d’Ariana.

« C’est toi ?

-Oui… Il y a quelqu’un qui a besoin de te voir, Neville, l’informa-t-elle.

-Ah ?

-Viens. »

Il obtempéra sans trop comprendre. Qui donc dans la Tête-du-Sanglier voulait le voir ? Plus personne ne pouvait se déplacer librement dans Pré-au-Lard, à cause des sortilèges de protection, des Détraqueurs et des Mangemorts. Ce ne pouvait pas être quelqu’un en fuite… Si ?

Pendant un moment, Neville se prit à imaginer que Luna ou Ginny était revenue. Ou même mieux : des élèves chassés de l’école, qui viendraient s’y réfugier avec eux. Il avait tellement envie de les voir…

Aussi, quand il arriva au bout du tunnel, face à la porte, il hésita un instant avant de l’ouvrir. Il avait rêvé de tant de choses qu’à présent, il avait peur d’être cruellement déçu. Néanmoins, il traversa la toile, conscient de n’avoir rien à perdre.

Il tomba nez-à-nez avec un garçon aux cheveux bruns en bataille. Son cœur fit un bond douloureux dans sa poitrine quand son cerveau accepta enfin de reconnaître l’identité de ce dernier.

Harry.







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