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Lecture d'un chapitre



Lecture du chapitre 21
Nom de l'œuvre : Je vous rejoindrai quand il gèlera en Enfer! Nom du chapitre : Chapitre 21 : L’heure de se battre
Écrit par Orube Chapitre publié le : 28/12/2011 à 22:46
Œuvre lue 27283 fois Dernière édition le : 28/12/2011 à 22:46
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Chapitre 21 : L’heure de se battre






Le temps était venu de passer à l’action. Neville se tourna vers ses amis et entreprit, avec eux, d’ébaucher un plan d’attaque afin de distraire les troupes de Voldemort au cas où ils se lanceraient à la poursuite de Harry. Seamus aurait voulu prendre les Mangemorts par surprise, mais force était de constater que c’était mission impossible.

« Et comment tu comptes prendre le dessus sur eux, si on ne profite pas d’un effet de surprise ?

-Ils ne sont pas si intelligents que ça, de toute façon…

-Pas tous, fit remarquer Neville, mais il y en a certains dont il vaut mieux se méfier. »

Est-ce que c’était une bonne idée ? Harry voulait que les autres restent en dehors de tout ça. Peut-être qu’ils le gêneraient ? Neville, malgré toutes ses bonnes intentions, ne voulait pas les pousser tous à se tirer une balle dans le pied en empêchant Harry d’atteindre son objectif.

« Vous ne pensez pas qu’on devrait rassembler des renforts ? » proposa-t-il.

Les autres le dévisagèrent comme s’il était soudain devenu fou.

« A part ceux qui sont dans cette salle, Neville, personne ne nous aidera, affirma Ernie.

-Vraiment ? insista Neville. Ça m’étonnerait beaucoup. »

Il tourna les talons et se dirigea vers le placard qui faisait office de porte de sortie.

« Qu’est-ce que tu fabriques ? » s’énerva Seamus.

Neville leur fit face, et plus sérieux qu’il ne l’avait jamais été, il leur demanda :

« Vous me faites confiance ? »

Des dizaines d’yeux restaient fixés sur lui. Il savait que pendant toute l’année qui s’était écoulée, il leur avait prouvé ce qu’il valait. Il avait fait de son mieux pour diriger l’Armée de Dumbledore, même après le départ de Luna et Ginny. Il avait toujours fait ce qu’il trouvait le plus juste.

Doucement, Seamus hocha la tête. Bientôt, Ginny le suivit, puis Ernie, puis tous les autres.

Soulagée, Neville s’en alla à la recherche du professeur McGonagall.






Les couloirs, étrangement, étaient déserts. Neville s’était attendu à devoir en découdre avec au moins un des Carrow, mais visiblement, ils n’étaient pas de sortie. Rusard lui faisait moins peur : s’il devait tomber nez à nez avec lui, il n’aurait pas trop de mal à le semer en prenant ses jambes à son cou. En un an, il avait appris à tirer parti des nombreuses cachettes que Poudlard offrait au détour de ses couloirs.

Alors qu’il pensait trouver le professeur McGonagall tranquillement endormie dans ses appartements, près de sa salle de classe, Neville la rencontra par hasard, dans une allée qui menait à la tour de Gryffondor.

« Professeur ! l’interpela-t-il.

-Bonsoir, Londubat, fit-elle sans s’arrêter. Vous m’excuserez, je suis pressée.

-Non, professeur, c’est important ! C’est Harry, il est…

-A Poudlard, merci, je suis déjà au courant.

-Quoi ?! »

Le jeune homme en resta cloué sur place.

« Mais comment vous…

-Vous savez, Londubat, Potter a toujours eu la fâcheuse manie de créer beaucoup de grabuge là où il se trouve. Ce n’est sûrement pas maintenant qu’il est recherché par la moitié du pays que ça va s’arranger. Puisque vous êtes là, rendez-vous utile : réveillez tous les garçons dans leur dortoir. Nous devons évacuer l’école. Voldemort sait que Potter est là.

-Comment…

-Londubat, s’exclama McGonagall, je me demande franchement : si vous vous êtes posés autant de questions avec l’Armée de Dumbledore, qu’auriez-vous bien pu faire si vous n’aviez pas gaspillé tant de temps ? »

Réplique qui eut le mérite de faire définitivement taire Neville.






« Debout ! Levez-vous tout de suite ! On évacue l’école, tout le monde doit se rendre dans la Grande Salle ! »

Neville ouvrit six portes d’affilée pour ainsi beugler ses ordres. Il n’y avait personne dans le sien, cependant, et il ne perdit pas de temps en allant récupérer quelques affaires comme voudraient sans doute le faire certains. Qu’aurait-il emmené, de toute façon ? Ce qui lui tenait à cœur, de toute façon, il ne pourrait le conserver qu’en se battant.

C’était pour ce soir, apparemment.

« Ecoutez-moi attentivement ! ordonna McGonagall une fois que tous les Gryffondor furent rassemblés dans la salle commune. Nous allons évacuer l’école. Vous recevrez plus de consignes une fois que nous serons dans la Grande Salle. En attendant, je vous demanderai de me suivre calmement, sans jamais sortir du rang. Celui qui aurait la bonne idée d’en profiter pour aller faire un tour aura affaire à moi. J’espère que je suis claire. Allons-y. Londubat, vous fermerez la marche, puisque la préfète n’est pas là pour se charger de la discipline, je vous en charge jusqu’à son retour. »

Intimidés par l’air grave du professeur, tous les élèves s’exécutèrent en ordre. Neville compris.






Dans la Grande Salle, Neville retrouva, étonné, nombre des membres de l’Armée de Dumbledore.

« Harry nous a prévenus ! lança Seamus, surexcité. Je n’aurais jamais cru ça, mais tu avais raison, Neville ! On va se battre ! »

Une fois que tous les élèves de l’école se furent assis à leur table, McGonagall entreprit de donner des consignes pour l’évacuation. La salle fut rapidement très bruyante. La présence de membres de l’Ordre du Phénix, aux côtés des professeurs, n’avait échappé à personne.

Le discours du professeur ne tarda pas, cependant, à être interrompu. Une voix effrayante, qui arracha un frisson à Neville, s’éleva tout à coup des murs, provoquant des cris de terreur de toute part :

« Je sais que vous vous préparez à combattre. »

Neville crut que l’air allait lui manquer. C’était la première fois qu’il l’entendait, pourtant il avait la certitude qu’une voix si glaciale, si terrifiante, ne pouvait être que celle de Voldemort en personne. Il réprima un haut-le-cœur.

« Vos efforts sont dérisoires. Vous ne pouvez rien contre moi. Je ne désire pas vous tuer. J’ai un grand respect pour les professeurs de Poudlard. Je ne veux pas répandre le sang des sorciers. »

La voix s’était faite doucereuse, de sorte que Neville appréhendait encore plus ce qui allait suivre.

« Livrez-moi Harry Potter, et il ne sera fait de mal à personne. Livrez-moi Harry Potter et je quitterai l’école en la laissant intacte. Livrez-moi Harry Potter et vous serez récompensés. Vous avez jusqu’à minuit. »

Neville sentit tous les regards dans une seule et même direction. Ce n’était pas la sienne, mais à la limite, il aurait préféré. Ce fut Pansy Parkinson qui mit le feu aux poudres :

« Mais il est là ! Potter est là ! Que quelqu’un l’attrape ! »

Le sang de Neville ne fit qu’un tour. Il se jeta sur ses pieds, pour aller se dresser entre Harry et un éventuel opposant. Tout, sauf celui en qui résidait leur dernier espoir.

A peine surpris, il constata que presque tous les Gryffondor l’avaient suivi. Et il vit une détermination telle dans leurs yeux, qu’il sut que même si toute l’école décidait de se jeter sur eux, ils parviendraient à protéger Harry coûte que coûte.

McGonagall, d’un ton sec, congédia les élèves de Serpentard. Elle demanda ensuite aux autres maisons d’évacuer, mais beaucoup d’élèves, majeurs, prirent la décision de rester pour se battre. Quand Neville vit le nombre de personnes prêtes à risquer leur vie pour défendre l’école, il eut la conviction qu’il ne s’était pas battu pour rien, toute l’année.






Le plan de bataille s’organisait. Le professeur Chourave appela Neville à grand renforts de gestes, secouant les bras vers quiconque semblait désœuvré.

« Mr Londubat, j’ai absolument besoin de vous ! Vous allez m’aider à transporter des munitions ! »

Il ne comprit pas à quoi elle faisait allusion et dut attendre qu’elle eût fini de faire signe à Susan et Terry avant de continuer.

« Vous êtes mon meilleur élève, Neville, reprit-elle, alors je compte sur vous pour donner des instructions aux autres sur la sécurité avec les plantes. Il ne s’agirait pas de perdre qui que ce soit avant la bataille, vous me comprenez ?

-Pas vraiment, professeur.

-Peu importe. Que tout le monde me suive ! »






Leurs pas les menèrent jusqu’à la serre numéro trois, celle que Neville avait tant redoutée lors de son entrée de deuxième année. Mrs Chourave voulait qu’ils trouvent des munitions dans cette serre ? Ce ne serait pas bien difficile, mais le tout était de ne pas être pris pour cible par les plantes. Un Filet du Diable se fichait bien de votre idéologie, pourvu que vous dégagiez un fumet agréable. Quoiqu’une plante ne soit pas censée disposer d’un odorat.

« Allez les enfants, prenez autant de pots de Mandragores que vous pouvez ! J’ai hâte de voir comment les Mangemorts vont réagir face à ça ! Neville, un coup de main ? »

Il leva sa baguette et s’exécuta :

« Accio cache-oreille ! »

Chaque élève s’empara d’une paire de cache-oreille et s’en coiffa. Plus personne n’entendait quoi que ce soit, et Neville songea qu’il aurait mieux fait de donner ses consignes avant tout, mais personne n’avait l’air assez stupide pour tenter quelque chose d’inconsidéré. Tous avaient trop peur de casser un pot par inadvertance.

Ils sortirent de la serre et le professeur Chourave leur indiqua la tour d’astronomie de sa baguette. Ce serait leur point d’attaque.

En se précipitant à travers les couloirs, Neville aperçut Harry qui courait dans une direction différente. Sans s’arrêter, il hurla, entendant à peine sa voix à cause des cache-oreille :

« Des Mandragores ! On va leur jeter ça par-dessus les murs… Ils ne vont pas être très contents ! »

Leur petit groupe arriva au sommet de la tour d’astronomie hors d’haleine. Les pots étaient plus lourds qu’ils ne l’auraient imaginé. Parés à attaquer, ils attendirent patiemment, de longues minutes durant, que des Mangemorts imprudents vinssent tenter d’entrer dans l’école.

Enfin, le moment tant espéré arriva. Ce n’était pas un, ni deux, mais un groupe entier qui vint sans le savoir à la rencontre des ennuis.

Susan tendit un pot à Neville. Il fit mine de refuser, mais elle secoua la main devant elle avant de le désigner du doigt. « A toi l’honneur », semblait-elle dire.

Il ne se fit pas prier plus longtemps.

Comme s’il s’agissait d’une cérémonie, il tendit le pot au dessus du vide, lançant un regard solennel à ses compagnons avant de lâcher son arme de destruction massive.

En bas, effectivement, les Mangemorts ne parurent pas apprécier la plaisanterie. Les premiers, pris par surprise, s’écroulèrent sans pouvoir répliquer. Les autres par contre eurent le réflexe de se protéger avant de lancer des maléfices. Heureusement pour Neville et les autres, ils étaient trop hauts et demeuraient hors d’atteinte.

Leurs munitions étaient minces et s’épuisèrent en peu de temps. Leurs baguettes prirent le relai des plantes pour mener l’assaut, mais à ce jeu là, Neville devait reconnaître qu’il ne faisait pas parti des meilleurs. S’il avait appris à maîtriser quelques sorts de base bien utiles durant l’année, il n’était pas devenu un combattant malgré tout. Il aurait voulu redescendre pour retourner chercher d’autres Mandragores ou n’importe quoi qui lui serait tombé sous la main, mais il y avait énormément de Mangemorts dans le parc à présent, et les sortilèges de protection tombaient les uns après les autres. Sortir de l’école, même seulement pour aller jusque dans les serres, relevait du suicide.

« Professeur ! »

Terry avait littéralement hurlé. Mrs Chourave, étonnée, tourna les yeux vers lui, en même temps que Neville.

Derrière lui se dressait une imposante silhouette que Neville eut un mal fou à identifier. C’était comme une montagne humanoïde, recouverte de mousse, de roche et de crasse. Et le pire, c’était que cela se mouvait.

« Fuyez ! » ordonna Mrs Chourave.

Ils ne se le firent pas dire deux fois.

Un poing immense s’abattit sur la tour d’astronomie, heureusement désertée à temps. Néanmoins, la force du choc les propulsa tous quelques mètres plus loin, les désorientant un moment. Neville se releva sans prendre la peine de regarder où il se trouvait exactement. Il attrapa la main de Susan et la tira en avant, la sauvant de la chute d’un mur.

« Qu’est-ce que c’était que ça ? balbutia-t-il.

-Des géants, répondit Susan, effarée. Ils ont des géants avec eux. Neville, qu’est-ce qu’on va faire ? On ne peut pas se battre contre des géants…

-Trop tard pour s’enfuir, marmonna-t-il. Viens, on descend. Terry ! »

Le jeune homme entendit son nom mais ne répondit. Il paraissait complètement terrifié.

« Il faut qu’on s’en aille, répétait-il.

-On ne peut pas ! rétorqua Neville. Viens !

-Non ! Il faut… Il faut que je trouve Padma !

-Quoi ?! »

Mais Neville n’eut pas le temps de le retenir. Il s’éloigna à toutes jambes vers la tour de Serdaigle.

« Susan, on va aller aider à défendre l’entrée de l’école. Dépêche-toi ! »






Défendre l’entrée ? Déjà trop tard. Lorsqu’ils arrivèrent, Neville constata que le Hall était devenu un véritable champ de bataille. Maintenant, l’objectif était plutôt de repousser leurs opposants vers le parc. Neville observa la foule, tentant de reconnaître certains visages. Ceux des Mangemorts lui échappaient toujours. Ceux-là n’étaient que des sous-fifres, envoyés en premier, pendant que les combattants les plus forts attendaient leur heure, plus tard.

« Stupéfix ! »

Neville vit un éclair rouge passer à un mètre à peine de lui. Il tourna la tête pour en déterminer l’origine et eut juste le temps de voir Colin Crivey passer à côté de lui, suivi de près par une fille de son âge que Neville n’avait jamais remarquée avant.

« Colin ? Qu’est-ce que tu fabriques ici ? »

Colin était dans la même année que Ginny : il n’aurait pas dû pouvoir se battre, il n’avait que seize ans. Pourtant, il était là, et il se débrouillait même plutôt bien. Neville, cependant, se lança à sa poursuite. Il fallait le mettre à l’abri, lui et son amie qui n’avait pas l’air beaucoup plus âgée.

Ils parvinrent à se faufiler à travers la foule bien plus facilement que Neville, qui dut esquiver quelques sorts et stupéfixer tous les intrus au château qui se dressèrent sur son chemin.

« Colin, attends, reviens ! »

Mais celui-ci ne l’entendait pas. Il se rua à travers le parc pour une raison qui échappait à Neville.

Malheureusement, si le château était assaillit par les Mangemorts, le parc n’avait pas été déserté pour autant. Neville vit Colin s’arrêter, face à un homme imposant, et brandir sa baguette.

« Stupéfix ! »

Le sort manqua sa cible. De son côté, le Mangemort eut un rire glacial, et s’écria :

« Avada Kedav… »

Ses mots se perdirent dans une explosion titanesque. Neville voulu se tourner, mais il n’en eut pas le temps.






Quelque chose lui traversa l’épaule.

Il aurait voulu ouvrir les yeux, mais son corps ne lui répondait plus.

La douleur s’intensifia. Si seulement son bras avait pu disparaître…

Sa tête, tout à coup, se mit à bourdonner.

Que s’était-il passé ?

Où était-il ?






Les secondes passaient, et tandis que son être tout entier le faisait souffrir, la réalité redevint peu à peu palpable.

Il était allongé.

Il était dans l’herbe.

Il était dans le parc.

Il n’était pas seul.






Ses lèvres qui tentaient de former le nom qu’il voulait hurler ne laissèrent pas passer le moindre souffle.

Il était là.

Ses yeux ne voyaient pas ce qu’il était advenu de lui.

La panique monta en lui, mais il était toujours incapable du moindre mouvement.






Enfin, après mains efforts, un faible râle s’échappa de sa gorge.

« Hii… »

Il maudit son corps, il maudit sa faiblesse, il maudit sa mémoire et ses yeux qui ne pouvaient lui apporter aucune réponse.






Soudain, il entendit quelqu’un bouger.

Quelqu’un s’approchait de lui.

On aurait dit que cette personne se trainait au sol, plutôt qu’elle ne marchait. Il ne savait pas. Le grésillement entre ses oreilles était trop fort pour qu’il soit sûr.

« Non… »

Un autre bruit. Une voix brisée.

« Non, non, non, pas ça, non… »

Il ne savait même plus si c’était un garçon ou une fille. Mais cette personne était loin de lui. Ce n’était pas pour lui qu’elle s’inquiétait. C’était pour quelqu’un d’autre. Et s’il y avait quelqu’un d’autre là-bas, c’est peut-être…

« Lii… »

Sa voix lui faisait toujours défaut.

« Je t’en pris, réveille-toi, réveille-toi !! »

C’était une fille. Son timbre clair ne lui laissa plus aucun doute, maintenant qu’il commençait à recouvrer ses facultés.

Elle pleurait, elle implorait, et sa voix se faisait de plus en plus forte, tandis qu’elle se transformait en désespoir, le son de sa voix n’était plus humain.

Il aurait voulu ne pas être là.

Ne pas l’entendre.

Elle criait.

Elle hurlait.

Elle l’appelait.

Il entendit une autre voix.

Cette voix était dure et froide.






Derrière ses paupières closes, il perçut la lumière verte et aveuglante.






Combien de temps s’était-il écoulé ? Quelques minutes, des heures ?

Il fallait qu’il se relève. Il ne pouvait pas rester ici.

Il aurait préféré mourir à côté d’eux.

Mais il n’en avait pas le droit.

Il devait se battre pour eux.






Chaque mouvement qu’il faisait le raccrochait à la vie. La moindre douleur lui rappelait que ce n’est pas fini.

Il les vengerait.

Il les vengerait tous.






Jusqu’à présent, il avait cru que la vie qu’on l’avait obligé à mener depuis que le monde était devenu fou l’avait endurci.

Pourtant, quand il vit le visage pâle et sans vie de Colin, il comprit qu’à l’inverse, il était simplement affaibli et que seule la colère lui donnait encore la force de se tenir debout.






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