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Pokkén Tournament DX (Démo) : pourquoi pas

Au cours de la semaine dernière, la démo gratuite de Pokkén Tournament DX sur Switch a été rendue disponible sur le Nintendo Store. Le versus fighting de Nintendo ne sera pas la bombe graphique de la Switch mais a des arguments qui pourraient en faire un bon jeu. Celui ci sortira officiellement le 22 septembre 2017.

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Si vous êtes détenteur de la dernière console de Nintendo, et curieux de (re?)découvrir Pokkén Tournament, la démo gratuite est disponible depuis la semaine dernière.

L’entraînante musique de l’écran titre (quoiqu’un peu conventionnelle) annonce la couleur : de la baston, des nerfs, et quelques Fatal-Foudre et autres Boutefeu dans votre frimousse pokémonesque. Quelques images tutorielles simplistes font office de guide de survie, et le jeu vous propose un didacticiel classique (facultatif), en arène, un poil long et ennuyant. C’est là que le contenu aussi modeste soit-il se dévoile : un tutoriel, et une cagnotte de quinze combats à réaliser avant d’épuiser la démo (en solo ou en versus) avec trois combattants sélectionnables : Dracaufeu, Pikachu et Pingoleon. Bébé roster parmi dix-huit autres combattants grisés et donc non jouables. Point noir : l’échantillon ne laisse pas même essayer un Pokémon de chaque catégorie (Puissance, Vitesse, etc.). Du côté des Pokémon de soutien, deux duos sont disponibles : Lokhlass / Vipelierre et Reshiram / Cresselia. Tous sont de type offensif, sauf Cresselia, qui a une capacité de soin.

Ce que vous voulez savoir : les combats

Les combats sont dynamiques, techniques, bien qu’accessibles. Avis d’un non expert de versus fighting : le spectre de difficulté et de facilité de prise en main du titre est assez large, permettant une expérience de jeu agréable pour les joueurs de tous niveaux. En s’arrêtant quelques temps sur la liste des combos, on parvient à saisir la logique qui règne sur les successions de coups et techniques. L’équilibre entre attaques purement physiques et capacités Pokémon est tout à fait correct et chaque coup a son utilité (inutile d’abuser des attaques à distance, par exemple).

 

Esthétiquement, les capacités synergie (ultimes) sont assez spectaculaires et presque jouissives. Animations ni trop longues, ni trop courtes.

Les fondations du gameplay restent basiques et un habitué du genre ne sera pas bien perdu. Attaque à distance, attaque rapide, attaque lourde, attaque “spéciale” (capacités), garde, saisie, mode synergie (une rage qui décuple votre puissance) et attaque ultime. En somme, rien d’extravagant. Le titre fait cependant quelques pirouettes qui apportent un vent de fraîcheur. Les combats se déroulent sur deux plans : un plan en 3D à la manière des Naruto Ultimate Ninja Storm, et un plan en déplacements horizontaux plus classique. Ce sont les phases de terrain et de duel, que vous connaissez déjà si vous êtes un adepte du Pokkén sur Wii U. Cette mécanique amène un coup de fouet régulier, redynamisant à chaque fois l’affrontement.

Les Pokémon de soutien sont toujours de la partie, et le roster final semble, pour le coup, plutôt intéressant : seize duos, soit trente-deux capacités de soutien différentes. Celles-ci peuvent être offensives ou utilitaires (boost, soin, entrave). Bonus frustration pour cette mécanique : la désillusion au moment de se rendre compte qu’un Pokémon de soutien ne fera jamais partie des combattants…. Du moins, pas pour cette fois. En combat local, la recette fonctionne. Et par rapport à son grand frère, Pokkén Tournament DX jouit du concept de la console. Le format hybride salon/portable de la Switch et son ergonomie en font un outil parfaitement adapté pour profiter de Pokkén Tournament DX selon des sessions de jeu à l’envi.

Pingoléon en guest-star des exclusifs arcade

L’écran de fin de combat affiche les statistiques de celui-ci et attribue une note au joueur en fonction de ses performances.

Une des nouveautés de ce portage Switch : les combattants de la version arcade. C’est Pingoleon qui en sera le représentant pour cette version démo.

Le Pokémon Empereur, starter Eau/Acier de la 4ème génération fait partir du roster exclusif à la version arcade de Pokken Tournament. La version Switch contiendra le reste de la bande des oubliés de la Wii U : Darkrai, Cizayox, Cradopaud.

 
 

Plutôt décevant sur le plan esthétique

Le style prêté à la franchise nippone pour cet opus de versus fighting ne semble pas tout à fait correspondre. Il y a une once de “too much”. Le jeu en tant que tel n’est pas désagréable à regarder, certains effets sont réussis, mais le style cartoonesque de Pokémon ne colle pas avec la tentative de réalisme appliquée au jeu. Les plumes de Pingoléon, la fourrure de Lucario… Au final, les yeux du joueur se focalisent plutôt sur ces étranges détails inhabituels que sur l’esthétique générale du titre. Mis à part l’aspect de l’appréciation artistique (qui reste personnelle), le jeu, à peine sorti, semble déjà à la traîne techniquement. Dommage.

Intérêt et richesse de la démo : oui mais non.

Petit bémol de la démonstration : elle est frustrante, presque énervante. Elle propose un capital de quinze combats, en solo ou en duo. Une fois un combat terminé, un choix s’offre à vous : vous rendre sur le Nintendo Store, ou bien retourner à l’écran titre. En retournant à l’écran titre, le joueur se coltine les diapositives d’explications, et relancera malencontreusement le tutoriel plus d’une fois. Du coup, impossible d’enchaîner proprement les combats, et on se surprendra plus d’une fois à soupirer, voire à finir par poser la console.

Alors pour le concept même de la démo et ce qu’elle propose : oui mais non. Oui, simplement parce qu’on peut essayer le jeu, poser nos mains dessus, se faire une idée sans débourser un centime.

Non, parce que la démo suit une stratégie qui consiste à lasser le joueur. Un pari risqué et paradoxal. Si on comprend l’objectif de donner l’envie d’en découvrir plus sans en montrer de trop, admettons qu’avec cette démo, Nintendo nous met à la diète. Celle par exemple de Super Smash Bros 3DS ne contraignait pas autant le joueur.

Réinitialiser le nombre de combats faisables 

Pour les impatients qui ne seront pas rassasiés, il suffira d’effacer les données du cache afin d’avoir à nouveau droit aux quinze combats de la démo. Il serait dommage d’avoir à réinstaller à chaque fois.

In fine, télécharger la démo n’engage à rien, et le jeu mérite qu’on s’y intéresse ne serait-ce que le temps d’une quinzaine de combats. Il est juste dommage d’avoir si peu à se mettre sous la dent. Rendez-vous le 22 septembre !

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