Pokémon GO suscite de nouvelles interrogations, ainsi que l’inquiétude du Ministère de la Défense. Celui-ci craint en effet que des joueurs se rendent sur des zones militaires, normalement interdites d’accès.
Une note interne au Ministère de la Défense
Le Canard enchaîné a dévoilé dans son édition du mercredi 31 août, une note datée du 25 juillet et signée par le patron de la Direction de la Protection des Installations de la Défense (DPID). Celle-ci témoigne des risques liés au jeu.
Avec Pokémon GO, les Pokémon peuvent apparaître n’importe où : quasiment aucune zone n’est interdite à ces créatures. Et c’est ce qui cause l’inquiétude du Ministère de la Défense. Les Pokémon peuvent en effet se trouver sur des sites du ministère, et notamment sur des zones de défense hautement sensibles. La DPID écrit donc que “les risques d’intrusion ou d’attroupement à proximité immédiate sont réels”.
Le Ministère craint également que “sous couvert du jeu”, des “individus mal intentionnés” n’essayent de pénétrer dans des installations militaires. Ces lieux sont des cibles intéressantes pour les terroristes. Qui plus est, la note recommande aussi d’interdire l’utilisation de Pokémon GO au sein de l’armée. En effet, ce jeu serait susceptible d’entraîner des “phénomènes addictifs”. Le ministère de la Défense et l’état-major des armées, joints par l’AFP, se sont refusés à tout commentaire.
Une réflexion à mener sur les emplacements ?
Ce n’est pas la première fois que Pokémon GO suscite des inquiétudes et des problèmes à cause des lieux d’apparition des Pokémon, des Pokéstops et des arènes. Les lieux mémoriaux, tels que Auschwitz, Hiroshima ou même le mémorial de Verdun en France, se sont indignés que ces endroits dédiés à la mémoire d’évènements tragiques, puissent être l’objet d’arène. A Auschwitz, l’apparition d’un Smogo, créature qui contient un gaz très toxique, a ainsi choqué.
Des Pokémon se trouvent aussi dans divers endroits dangereux du monde, comme les champs de mines en Bosnie ou encore les bases militaires indonésiennes. Les gendarmeries ont lancé des rappels à l’ordre. De même, les hôpitaux d’Amsterdam, les gares et les tribunaux japonais ont interdit l’apparition de Pokémon dans ces endroits. La ministre de l’éducation en France a même demandé à ce qu’aucun Pokémon rare n’apparaisse dans les écoles.
Il faut ainsi se demander si Niantic aurait dû mener une réflexion préalable concernant l’apparition des Pokémon. Peut être que des zones interdites au jeu Pokémon GO devraient être définies de manière générale au niveau mondial.
Comprendriez-vous que Pokémon GO soit exclu de zones de la Défense ou mémorielles ? Les militaires doivent-ils être privés du jeu ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire !
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